La médecine du bon sens
l a fallu des milliers d’années pour arriver au stade actuel du développement de la médecine. Mais aujourd’hui son extraordinaire sophistication nous a fait perdre la connaissance des ressources naturelles dont notre corps dispose pour faire face à la maladie et à la mélancolie.
De l’homme préhistorique aux sages orientaux, des premiers savants grecs aux alchimistes de la Renaissance, à chaque étape de notre évolution, une forme de médecine du bon sens s’est mise en place. Apprendre la confiance en soi et la mastication nous vient de la préhistoire. Les petits gestes de la sagesse chinoise, la méditation nous ont incité à privilégier la prévention et à prendre conscience du bien fondamental entre notre corps et notre esprit. Déjà, Hippocrate n’hésitait pas à prescrire une marche de 15 minutes par jour, un régime à base de poissons, de graines de caroube, de riz..., à recommander la sieste et l’activité sexuelle. Les alchimistes nous ont prouvé les vertus de la chaleur et de la musique.
Et les plus récents chercheurs en neurosciences viennent de confirmer les extraordinaires effets de cette médecine du bon sens qui nous vient du fond des âges.