Roman d’apprentissage, « Le Radeau des médusés » déplie avec lucidité les contradictions d’une société marocaine à la merci des vagues tumultueuses du dogmatisme, du makhzanisme, de l’individualisme. Comme le vieil homme retenant un cadavre entre ses genoux dans le fameux tableau de Théodore Géricault le « Radeau de la Méduse »,
le jeune narrateur est en plein cauchemar après l’immolation de sa mère. Il est en état de choc.
Apprendrait-il à faire dignement son deuil ? À survivre surtout ? Pourrait-il pardonner l’impardonnable ?