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« Je suis une femme. Le racisme empêche de le voir parce qu’une femme, dans l’imaginaire commun en Occident, c’est une femme blanche. Moi, je suis avant tout perçue comme une Arabe, une Maghrébine voire une musulmane, en tout cas un corps étranger à la nation française. […] Les femmes racisées sont invisibilisées à la fois par le sexisme et par le racisme, donc par le féminisme universaliste et une partie de l’antiracisme. »
Permanence du mot « beurette » dans le débat public, fétichisme de la femme dite orientale hérité de l'ère coloniale, instrumentalisation des femmes maghrébines dans la téléréalité... Un continuum oppressif annihile les corps, les perceptions et les possiblités de chacune de ces femmes.