Ville, sexualité et islamisme- Abdessamad Dialmy
Romandie A, angle Bir Anzarane et Ibnou Sina11ème étage - bureau n°163CASABLANCA - MAROCFICHE LIVRE N°4Titre : Ville, sexualité et islamismeAuteur : Abdessamad DialmyISBN : 978-9920-36-726-4Sortie en mai 2019Nombre de pages : 266Format : 16,5 x 24 cmPrix : 149 DH / 15 €
Pour ce livre, tout musulman est un islamiste intégriste en puissance, latent. C'est quand la ville moderne est sexuellement excitante et frustrante à la fois (paradoxale), c'est quand le musulman n'est pas encore un citoyen jouissant de ses libertés et droits sexuels, que l'énergie sexuelle refoulée risque de conduire à la naissance de la personnalité intégriste islamiste.
A partir du constat que les islamistes sont plus mal logés eu égard à leur appartenance aux couches populaires, au surpeuplement nocturne pathologique de leurs logements, l'étude révèle qu'ils sont les plus nombreux à être contre la sexualité préconjugale, contre le changement des positions sexuelles, et pour une sexualité rapide, procréatrice, et sans érotisme.
En établissant la corrélation entre l'insatisfaction sexuelle (d'origine habitationnelle) et la personnalité islamiste, ce livre révèle, pour la première fois, le rôle de la misère sexuelle dans la genèse de la psychologie islamiste. Et pour la première fois, logement, sexualité et islamisme sont étudiés dans un seul et même acte de savoir.
Extrait
L'irruption de la femme et de la sexualité dans l'espace public arabe n'est pas encore perçue comme une évolution historique normale. En d'autres termes, l'assimilation profonde d'une éthique de la mixité sexuelle n'a pas eu lieu. Comme on l'a signalé plus haut, la présence de la femme dans l'espace public suscite des comportements masculins violents, allant du simple regard insistant et inquisiteur au viol, en passant par la drague et le harcèlement. Pour cette raison, la sociologie spontanée de l'acteur social (arabe) ordinaire désigne la femme comme le responsable de l'anomie dont souffrent les différentes sociétés arabes qui ont autorisé une mixité sans ce "garde-fou" qu'est le port du voile.