
Mervet, treize ans, du camp palestinien de Dheisheh, et Galit, douze ans, de Jérusalem, commencent à s'écrire en 1988. Comment se parler alors qu'autour d'elles deux peuples se déchirent, se battent, se haïssent parfois ? «Je ne sais pas si tu veux être mon amie. À part ma famille, personne ne sait que je t'écris», s'interroge Mervet. «Quel sentiment étrange de savoir que j'écris à une Palestienne. C'est comme si c'était un rêve, un rêve heureux», lui répond Galit.